Le 7ème Congrès de la FSU s’est achevé vendredi 15 février.

Notre organisation fondée en 1993 a fêté ses 20 ans au Futuroscope comme une promesse d’avenir.

Les mandats que nous nous sommes donnés sont dans cette perspective.

Il nous faut réaffirmer et élargir les champs des services publics mais aussi transformer le travail pour qu’il soit une richesse, facteur d’émancipation et non d’aliénation.

Faire mieux d’Ecole est un défi que nous devons également relever. Les textes amendés et votés ont permis également de définir des alternatives économiques, sociales, politiques et écologiques au tout néo-libéral.

Pour les porter, la recherche d’alliances est essentielle et la FSU a réaffirmé l’objectif, à terme, de l’unification syndicale.

En revanche, une chose est sûre, l’acte III de la décentralisation ne constitue pas un avenir radieux. La FSU fera tout ce qui est en son pouvoir pour contrecarrer cette politique qui accentuera notamment les inégalités territoriales.

Pour construire l’avenir, il faut réfléchir mais il faut aussi agir.

Dès le 5 mars, la FSU, avec la CGT et FO, dira dans la rue son refus de l’ austérité et de la flexibilité, son désir d’une vraie ambition sociale.

Dans la Fonction Publique, nous n’avons aucunes réponses sur les revendications portées le 31 janvier. Une nouvelle étape d’action s’avère donc nécessaire dans les semaines à venir.

La FSU interpellera également fermement le gouvernement sur le dossier de l’Education. Elle a la volonté d’élargir à d’autres organisations la mobilisation afin que, dans l’unité, la loi d’orientation soit réellement une rupture avec les politiques éducatives précédentes, dans l’intérêt des élèves et des personnels. Mais sans la mobilisation des personnels, des citoyens, rien ne se fera.

La FSU proposera donc à tous ses partenaires, dans ce champ, une manifestation nationale au moment de l’examen du projet de loi.

Au final, un Congrès résolu, porteur d’espoirs, de propositions articulées à l’ action.

Pour en savoir plus : texte action à télécharger.