LE RASSEMBLEMENT EST ORGANISE LE MERCREDI 26 OCTOBRE A 17H30

DEVANT LA MAISON CEZANNE (face à l’entrée des urgences de l’hôpital)

NOUS NOUS DIRIGERONS ENSUITE VERS LA PRÉFECTURE

Depuis quelques semaines, des mineurs isolés ont été conduits à l’aide sociale à l’enfance (ASE) pour être sous la protection d’adultes, sous la protection de l’État chargé de leur accueil.

Au delà du drame de voir des mineurs isolés perdus dans la ville de Gap, c’est surtout la réaction de l’institution en charge de leur protection qui nous laisse sans voix :

– « Ce n’est plus la peine de les amener, il n’y a plus de place ».

Or, l’aide sociale à l’enfance a pour mission de mener des actions de protection des mineurs en difficulté et il n’est en aucun cas spécifié dans ses obligations une quelconque question de quota ! A l’ASE de mettre les moyens nécessaires à l’accomplissement de sa mission. A l’État de faire respecter la convention internationale des droits des enfants.

Mais les dysfonctionnements de l’État ne s’arrêtent pas là : Dans la nuit du 19 au 20 octobre, 24 femmes et hommes dont des mineurs sont arrivés à Gap après avoir fui leur pays mais aussi le chaos qui règne aujourd’hui dans la vallée de la Roya où ils sont pourchassés par la police aux frontières.

Ces personnes ont d’abord trouvé refuge dans un lieu humanitaire de transit, ouvert par les habitants de la vallée. Mais face à l’annonce de l’évacuation du lieu par « les forces de l’ordre », ils ont à nouveau du s’échapper. Un réseau de solidarité s’est alors constitué pour permettre à ces personnes de continuer leur route en faisant étape à Gap.

A Gap, dans la nuit du 19 au 20 octobre, des personnes ont pris soin d’autres personnes persécutées dans leur pays, abandonnées et pourchassées en France.

Cette solidarité n’est pas un délit. C’est la mesure la plus juste face à un État défaillant et frileux.

Le collectif « un toit, un Droit » apporte son soutien à ces gestes de solidarité et appelle à manifester pour que toutes les personnes en détresse soient prises en charge par l’État, en commençant par les mineurs isolés. Mais aussi pour que tous les réfugiés arrivant de Vintimille ou d’ailleurs, qu’ils soient en transit ou stabilisés, reçoivent ce dont ils ont besoin :

UN TOIT, DES SOINS ET DE QUOI SE NOURRIR