La mobilisation continue : rejoignez-nous dans le Collectif Ecole05.

Réunion pour décider des suites de l’action Vendredi 10 février à 18 h 15 – Salle des fêtes du Lycée D. Villars à Gap.

Lundi 6 février le CDEN des Hautes-Alpes était à nouveau convoqué après le boycott de celui du mardi 31 janvier.

C’est une action sans précédent qui a été menée ce lundi. Les représentants parents-d’élèves FCPE et des syndicats de l’Education FSU, Unsa, Sud et Sgen-Cfdt, ont en effet décidé de ne pas siéger lors du 2ème CDEN.

Ils ont estimé que rien ne pouvait en sortir de constructif tant le dialogue de sourd s’est installé entre l’Inspecteur d’Académie, les parents-d’élèves et les personnels de l’Education Nationale au sujet du projet de carte scolaire.

Après lecture d’une déclaration commune (cf. ci-dessous), et remise de motions de conseils d’école et du conseil municipal de Villard-Saint-Pancrace, refusant les fermetures de postes de manière argumentée, ils ont quitté la séance.

Une conférence de presse s’est tenue à l’extérieur de la Préfecture pour exposer au grand public les raisons de notre colère.

La mobilisation continue : rejoignez-nous dans le Collectif Ecole05.

Réunion pour décider des suites de l’action Vendredi 10 février à 18 h 15 – Salle des fêtes du Lycée D. Villars à Gap.

Déclaration commune au CDEN du 6 février 2012 des représentants des parents-délèves FCPE et des personnels de l’Education FSU, SGEN-CFDT, UNSA et Sud Education.

La casse de l’Ecole continue. Le budget 2012, dans la suite négative des précédents budgets, placera le service public d’éducation sous tension. Des pans entiers du service public sont mis en difficulté. Pourtant, le gouvernement, dans le domaine éducatif, continue de s’attribuer des notes positives.

Dans les Hautes-Alpes

10 postes supprimés dans les écoles maternelles et élémentaires,

2 en collèges

15 postes menacés en LGT et en LP,

ainsi que des emplois administratifs dans les secrétariats de circonscription et des CIO

AU TOTAL c’est près de 30 emplois qui vont disparaître dans notre département.
Les suppressions annoncées vont se traduire par une nouvelle dégradation du service public d’éducation nationale.

Dans le 1er degré, les écoles rurales sont menacées. Après Puy-Saint-Vincent l’année dernière, c’est Molines-en-Queyras qui pourrait devenir le symbole de ce désengagement de

l’Etat dans les zones rurales et de montagne.

Le recul de la scolarisation en maternelle va se poursuivre ainsi que la scolarisation dans de

bonnes conditions des élèves en situation de handicap.

Avec 18 fermetures de classes et 3 fermetures d’école, l’ensemble du tissu scolaire du premier degré du département va être appauvri et déstabilisé.

Dans le second degré, les suppressions de postes en collèges et en lycées professionnels,

généraux et technologiques vont avoir pour conséquence, notamment, des classes toujours plus chargées, l’appauvrissement des offres de formation et encore moins de possibilités de soutien aux élèves en difficulté.

Les Lycées Professionnels sont les plus touchés et l’enjeu est aujourd’hui le maintien de l’enseignement professionnel initial au sein de l’Education Nationale.

Parce que nous sommes contre la méthode purement comptable des seuils d’ouvertures et de fermetures de classes.

Parce que d’autres choix sont encore possibles favorables, eux, à l’avenir des élèves de l’école publique, nous refusons de participer au CDEN.