Rassemblement à Gap à 10 H30 – Esplanade de la paix à l’appel des organisations membres du collectif : ADELHA Ligue de l’enseignement – AGEEM – DDEN – FCPE – FNAREN – FSU – JPA –
LDH – OCCE – Les PEP – CGT – Sgen CFDT – Sud Education – UNSA
La dégradation de l’Ecole continue. Le budget 2012, dans la suite négative des précédents budgets, placera le service public d’éducation sous tension. Des pans entiers du service public sont mis en difficulté. Pourtant, le gouvernement, dans le domaine éducatif, continue de s’attribuer des notes positives.
Le collectif « L’éducation est notre avenir » dénonce :
· le déplorable budget 2012 et ses conséquences, notamment les fermetures de postes.
· le plan de désengagement de l’Etat de son Ecole qui aura vu, en cinq ans, plus de 80 000 emplois supprimés dans l’éducation.
Les recteurs devront dire, dans les prochains jours, où seront supprimés les 14 000 postes de la rentrée 2012. Les mesures que les recteurs vont prendre se traduiront, en septembre prochain, par des fermetures de classes, des effectifs encore plus lourds à tous les niveaux du système éducatif, une détérioration des conditions d’accueil des élèves, des remplacements qui seront, faute de moyens, encore plus mal assurés.
Au niveau académique, il est d’ores et déjà prévu la suppression de 219 postes dans le 1er degré et 285 dans le second degré.
C’est trois fois plus que l’année dernière !
Les Hautes-Alpes ne seront évidemment pas épargnées.
Le ministre Chatel a annoncé qu’il faudrait explorer les pistes de la fermeture des petits établissements de zone rurale. Les informations chiffrées pour notre département devraient être confirmées dans la semaine.
L’autosatisfaction gouvernementale n’est pas de mise quand ces mesures se traduisent par :
· un recul de la scolarisation en maternelle,
· un recul de la scolarisation dans de bonnes conditions des élèves en situation de handicap.
L’inquiétude est vive dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités comme elle l’est dans les mouvements d’éducation populaire menacés d’asphyxie.
L’éducation est, pour l’avenir de la jeunesse, la réponse la plus adaptée aux temps de crise économique.
Elle doit être ce choix ambitieux que consent une nation pour préparer les jeunes aux mutations, pour former et qualifier lycéens, étudiants et salariés. L’éducation ne peut se faire au rabais. Elle a besoin de moyens, de confiance, de dialogue pour évoluer, se moderniser, pour donner à chaque jeune les moyens de réussir.