Les élus des personnels des Hautes-Alpes s’étonnent que des décisions d’ouverture et de fermeture de postes d’enseignant-es, faisant accord dans les instances locales (CA et CTSD) ne soient pas confirmées au niveau académiqueIls souhaitent donc qu’à l’avenir le respect des décisions soit la règle et qu’ils soient informés, et consultés, lorsque l’évolution de la situation entraîne une modification des
choix réalisés précédemment.
Quant au fonctionnement du CTA, nous émettons le vœu d’une harmonisation et de formalisation des documents d’une année sur l’autre sur des sujets identiques. Nous n’avons jamais les mêmes critères, les mêmes graphiques. Le travail de comparaison devient impossible. De même, un rappel de l’existant dans certains cas, par exemple sur les options, serait le bienvenu. Une colonne donnant la situation actuelle éviterait un long travail de recoupement.
Les représentants du personnel doivent être en mesure de mener à bien le mandat qu’ils ont reçu. Il en va de la bonne qualité du dialogue social dans notre institution.
Ça va mieux.
C’est ce que le Président de la République a affirmé mais les organisations syndicales CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL engagées dans la lutte contre le projet de Loi Travail sont loin d’être convaincues.
Les mobilisations autour de ce projet démontrent qu’un malaise s’est installé chez les jeunes comme dans la société… Le désaccord est profond et réel dans notre pays.
Le projet dont les salariés et les demandeurs d’emploi ont besoin, c’est d’un projet ouvrant de nouveaux droits, luttant contre la précarité, garantissant l’égalité entre salariés et permettant les créations d’emplois stables et de qualité.
Dans ce cadre, il est indispensable de considérer aussi que l’Education et la formation sont les clés essentielles de l’avenir de notre société.
Or la corrélation entre inégalités sociales et inégalités scolaires reste forte. Et si l’École permet des réussites, d’augmenter aussi le nombre de bacheliers, la démocratisation du système éducatif stagne. Il faut faire un bilan juste et sans concession de la Refondation engagée. C’est le seul moyen d’avancer vers une École de la réussite de tous et vers l’élévation du niveau de qualification.
L’heure n’est ni au bricolage ni au renoncement. L’heure est à l’engagement total pour l’éducation et la formation, pour l’emploi, pour tous les services publics et la Fonction publique qui sont plus que jamais indispensables pour construire une société plus juste et plus solidaire, porteuse d’espoir pour l’avenir de chacune et chacun.
C’est ce que nous redirons lors de la nouvelle journée d’action de manifestation nationale le 14 juin, contre la loi Travail et pour de nouveaux droits, mais aussi contre la Réforme du Collège.
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