M. le recteur, Mesdames et Messieurs les membres du CTA
A la suite de l’élection présidentielle, nous voici dotés d’un nouveau ministre de l’Education nationale, en la personne de M. Blanquer. Habituellement, dans ces circonstances, la FSU réserve son avis et attend de voir à l’œuvre le nouveau Ministre afin de le juger sur ses actes, quelles que soient les intentions énoncées en amont de sa nomination, par lui ou le président fraîchement élu.
Cependant, en l’occurrence, pour M. Blanquer il existe un précédent.
Nous avons déjà pu le juger sur ses actes, certes pas en tant que Ministre de l’éducation nationale, mais à des responsabilités de haut niveau, notamment en tant que Recteur et DGESCO. A l’époque, dans cette fonction, il a mis en œuvre les coupes budgétaires décidées par Nicolas Sarkozy et il est irrémédiablement associé aux yeux des personnels aux politiques régressives de celui-ci dont les milliers de suppressions de postes et la destruction de la formation initiale des enseignants. Toutes actions que la FSU a dénoncées avec force en son temps. Sa nomination est donc perçue comme une agression par la majorité des personnels.
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