Au niveau national, les organisations CGT Educ’action, FNECFP FO, FSU, SE-UNSA, SNALC-CSEN, SNCL-FAEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNETAA-FO, SNFOLC, SIES-FAEN, SNUDI-FO, SNUEP-FSU, SNUipp-FSU, SUD Education, UNSA appellent les personnels enseignants, d’éducation et d’orientation à la grève le 15 décembre et à participer massivement à la mobilisation pour exiger le retrait des projets de texte sur l’évaluation.

Dans les Hautes-Alpes, la CGT Educ’action, la FSU, le Se-UNSA et FO appellent à un rassemblement devant l’Inspection Académique à 10 h.

En effet, les sujets de désaccords et de mécontentements sont aujourd’hui très nombreux dans l’Education nationale : suppressions massives de postes, dégradation des conditions de scolarisation des élèves, conditions de travail de plus en plus difficiles pour l’ensemble des personnels… autant de mesures qui ne sont pas au service de la réussite de tous. Le gouvernement refuse de pratiquer un dialogue social digne de ce nom.

Dans ce contexte, le ministre de l’Éducation nationale veut imposer dès la rentrée 2012 une modification en profondeur des modalités d’évaluation des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation. Ces textes prévoient notamment la progression de carrière aux seules mains du supérieur hiérarchique.

Dans le premier degré, l’IEN pourrait déléguer ses missions d’évaluations à des collègues (CPC, Directeurs…) ce qui accentue le caractère arbitraire de l’évaluation des professeurs des écoles. Dans le même temps, dans le second degré, le chef d’établissement deviendrait l’unique évaluateur.

Suite à la mobilisation des collègues et au succès de la pétition nationale lancée contre ces projets, le Ministère affirme aujourd’hui que ces textes ne sont pas définitifs et sont ouverts à la discussion. Mais dans le même temps il confirme qu’il n’entend pas revenir sur les principaux points de désaccord

— le rôle majeur du supérieur hiérarchique : IEN dans le premier degré et positionnement du chef d’établissement comme seul évaluateur dans le second degré,

— le contenu de l’évaluation : elle ne porterait plus principalement sur l’activité en classe avec les élèves,

— l’évolution des carrières : déroulement ralenti, sans transparence renforçant inégalités et injustices.

Parce que ces projets induisent des transformations de nos métiers que nous refusons, nous en demandons le retrait