Le CTA du 25 juin 2012 a essentiellement porté sur les questions du plan d’urgence pour la rentrée de septembre et la formation des enseignants (formation continue et initiale).
En ce qui concerne le plan d’urgence, l’annonce a été faite de l’implantation de 65 postes supplémentaires de Professeurs des Ecoles dans l’académie :
3 dans Hautes Alpes,
3 dans les Alpes de Haute Provence,
44 dans les Bouches du Rhône,
15 dans le Vaucluse,
Ces créations de postes, si elles ont une dimension symbolique (arrêt des suppressions) et vont dans la bonne direction, ne correspondent qu’à 20 % des suppressions dans le premier degré. Par ailleurs aucun poste n’est créé dans le second degré qui a perdu 10 % des effectifs enseignants en 10 ans.
Pour la formation des personnels :
le bilan du précédent gouvernement est édifiant : dans l’académie les crédits dévolus à la formation continue ont baissé de 25%, les actions de formation, elles, de 20 %. Celles ci se limitent souvent à des actions d’adaptation au poste de travail, accompagnant les réformes.
La formation initiale a été sinistrée par les réformes Châtel, la FSU a demandé qu’un bilan précis des deux dernières années soit établi.
Pour la rentrée scolaire, même si une nouvelle direction est prise, le compte n’y est pas :
diminution de 3 heures par semaine des obligations de services pour les profs stagiaires dans le second degré
tutorat de deux mois pour les PE en septembre et octobre dans leur classe en responsabilité ou dans celle de leur maître formateur.