Compte Rendu de la Réunion du 20 mars 2012

Présents : 5 : R BARTHES, P CHALLIOL, G COLLOMB, J-F RAJAU, M ROUSSEAU

Excusés : C. MARLIER, V ROSTAND

La réunion n’a pas, pour un fois, suivi l’ordre du jour. Le débat a porté essentiellement sur l’analyse de la situation actuelle de la SFR 05, sur son rôle, sur ses possibilités d’interventions et également de son développement.

Après que chacun ait pris connaissance du compte-rendu du stage Retraite du 24 février (cf. pièce jointe à cet article), René BARTHES intervient pour souligner qu’il importe, pour lui, de mener des actions en commun avec la CGT. Il faut multiplier

les ponts avec elle en toutes occasions. En outre il propose de mobiliser les établissements par une campagne d’affichage sur le thème : « La vie syndicale ne s’arrête pas à la retraite, pensez à votre avenir ! ».

Paul CHALLIOL se félicite de la mobilisation à la Bastille mais constate que ce sont surtout les plus de 45 ans qui étaient présents dans le défilé. Il regrette que les plus jeunes ne se soient pas sentis partie prenante de cette forme de « résistance ». Pour lui, baignant dans la propagande de la société libérale, n’ayant pas connu les acquis de la génération précédente, ils ont tendance à trouver normales les propositions gouvernementales et les mesures d’austérité adoptées.

Michèle ROUSSEAU n’est pas favorable à limiter à la CGT nos propositions de contacts. Au sein de la FGR-FP il est possible de prendre contact également avec les camarades retraités de F.O. et de la CFDT.

J-F RAJAU estime que la SFR 05 et la FGR-FP ont chacun un créneau à tenir. Pour la SFR 05 c’est surtout de maintenir le contact avec les actifs, ce qu’il est plus difficile à réaliser dans le cadre de la FGR.

René BARTHES propose que la SFR 05 alerte les collègues sur l’ampleur de l’offensive libérale. La question des retraites, les suppressions de postes, la nouvelle évaluation des enseignants, la remise en question des horaires de

service, tout cela relève d’une même logique.

Paul CHALLIOL est d’accord pour dénoncer ce qui peut nous atteindre, mais quand ? En pleine période électorale, un article risque de rester lettre morte. Après les élections, fin juin, les collègues ne penseront qu’aux vacances. Il faudrait placer cette intervention entre les présidentielles et les législatives.

J-F RAJAU pense qu’un numéro spécial sur le sujet serait à prendre en compte. Ou alors insérer les articles dans un bulletin normalement prévu, mais les dates de parutions ne sont pas connues à l’avance. Il lui semble important d’insister sur le fait que la question des retraites s’intègre dans la casse de la Fonction Publique.

M ROUSSEAU demande si un bulletin local ne ferait pas double emploi avec le bulletin de POUR qui est très bien conçu. Elle demande quand le prochain CDFD est prévu.

J-F RAJAU estime qu’un bulletin local peut être lu avec un intérêt différent de la presse nationale.

René BARTHES constate qu’il y a actuellement une perte des repères pour les syndiqués. Il serait utile de pouvoir recentrer la réflexion.

J-F RAJAU propose que pour la prochaine réunion, le 17 avril, on puisse travailler sur un projet de maquette d’affiche et sur les propositions d’articles, soit pour un bulletin spécial, si la FSU en accepte le principe, soit pour être insérés dans les bulletins habituels. Il rappelle que, pour la FGR-FP la date de remise des articles est fixée au 5 avril.

Pour le Bureau

J-F RAJAU