Effectifs pléthoriques en collège, en lycée et dans les écoles du département. Conditions de travail et d’étude toujours plus dégradées pour les personnels et les élèves.

La rentrée préparée par Luc Châtel est catastrophique. Les mesures d’urgence mises en place par le nouveau gouvernement dès début juillet ne pouvaient pas remédier, en si peu de temps, aux conséquences d’une politique de casse systématique de l’Ecole mise en oeuvre par les gouvernements successifs depuis 10 ans.

L’attente de la profession est grande tant le chantier de « refondation de l’Ecole de la République » est vaste !

Le point sur les ouvertures et fermetures dans le 1er degré



Monsieur le directeur académique après comptage vient de prendre les décisions suivantes en matière de carte scolaire : ouverture d’une classe à Tallard et à Paul Emile Victor à Gap, maintien du poste (non fermeture) à La Saulce, à Neffes, à La Salle les Alpes.

Par contre il refuse l’ouverture à Val des prés. La condition était d’avoir un effectif de 75 élèves le jour de la rentrée. Ce jour-là, seulement 74 élèves se sont présentés. Mais depuis l’école a inscrit un élève de plus, et le directeur académique s’oppose toujours à prononcer cette ouverture.

Sur la ville de Gap, l’ouverture d’une classe à Paul Emile Victor est réalisée aux dépens de l’école de Beauregard qui perd sa dixième classe. Le fait de prendre une telle décision 2 jours après la rentrée met les équipes d’écoles dans une position très difficile.

Le Snuipp-FSU 05 n’a eu de cesse, au cours des deuxième et troisième trimestres de l’année scolaire 2011-2012, de répéter que l’augmentation des effectifs de l’école PEV était prévisible sachant que trois classes devaient fermer sur le secteur (La Pépinière et Villarobert), secteur qui ne perdait pas d’élèves au total.

Nous ne pouvons que constater la mauvaise anticipation d’une situation annoncée.

Que dire de l’équipe des enseignants de Beauregard qui doit maintenant revoir totalement la répartition des effectifs avec une classe en moins. De qui se moque-t-on ? Est-ce là une façon de gérer les enseignants et de nier leur investissement ?