Texte de l’intervention de Magali Bailleul-Vautrin, Secrétaire départementale, lors du débat organisé par la Mutualité française au CMCL le 21 octobre 2011.

Pour sauvegarder le modèle social français qui repose, pour l’assurance maladie, sur « cotiser selon ses moyens et recevoir selon ses besoins », la FSU a des propositions fondées sur la solidarité :

- remettre en cause l’exonération des cotisations puisque leur efficacité est très largement contestée, notamment parmi les plus récentes conséquences de la loi TEPA

- augmenter les prélèvements sociaux sur les revenus du capital et du patrimoine au-delà de ce qui est déjà prévu, c’est-à-dire de 13,5 %, étant donné que c’est bien en deçà de ceux qui est demandé aux salariés et retraités.

Pour la FSU, il faut donc augmenter les ressources mais aussi maîtriser les dépenses. Mais pas à la « mode » du gouvernement qui fait payer les malades pour les malades. En effet l’organisation du système génère lui-même gaspillage et inefficacité. La politique du médicament en est un exemple (cf franchises et forfaits et dépassements tarifaires).

Les renoncements aux soins se multiplient aggravant l’état de santé des malades entraînant des hospitalisations qui auraient pu être éviter, engendrant des dépenses beaucoup plus lourdes.

De plus, en réduisant le périmètre de l’assurance maladie le gouvernement crée des déserts sanitaires dont personne ne peut se satisfaire. En particulier dans des départements comme le nôtre, rural et de montagne.

En tout état de cause il est urgent de mettre en œuvre des nouvelles solutions autres que celles adoptées depuis plusieurs années par le gouvernement pour que la Sécurité Sociale est un avenir !