Le premier tour de l’élection présidentielle indique un net rejet de la politique menée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.

Les politiques d’austérité ont creusé les inégalités, augmenté la pauvreté et appauvrit les capacités des services publics à intervenir. Les discours et mesures n’ont cessé d’opposer les citoyens entre eux contribuant ainsi au repli et au rejet de « l’autre ». Cette politique a contribué à alimenter un vote d’extrême droite particulièrement préoccupant. Si le Front National exploite aujourd’hui la situation de crise et l’inquiétude légitime des français face à l’avenir, ses propositions constituent une grave menace pour les acquis sociaux et la démocratie.

La réélection de Nicolas Sarkozy ouvrirait la voie à de nouvelles régressions pour les salariés et tous les citoyens et renforcerait les attaques subies au long de son mandat.

Cette perspective n’est pas envisageable. La FSU considère qu’une réelle rupture avec la politique actuelle est une nécessité et que la construction d’alternatives en France comme en Europe est indispensable. Elle appelle à se mobiliser en ce sens.

Dans un monde en profondes mutations, alors que les évolutions de la société supposent des besoins nouveaux, il faut apporter des réponses aux questions de l’emploi, du pouvoir d’achat, de la protection sociale, de l’environnement notamment par le partage des richesses et le développement et l’amélioration des services publics.