A la rentrée 2012, 5 700 postes d’enseignants seront purement et simplement supprimés dans l’école primaire, alors que le ministre, lui-même, annonce que l’école devra scolariser 3 000 élèves supplémentaires. Ces nouvelles coupes claires sont inacceptables. La qualité de vie et d’apprentissage des élèves va être touchée de plein fouet. La lutte contre l’échec scolaire et pour la réussite de tous les élèves sera de plus en plus difficile à mener.

Dans les départements, les suppressions vont maintenant prendre corps.

Les annonces des postes appelés à disparaître vont se faire au cours du premier trimestre : remplacements torpillés, moyens RASED dévastés, scolarisation des moins de trois ans asphyxiée, formation professionnelle liquidée.

Le nombre d’élèves par classe va également augmenter.

Ces mesures, s’additionnant aux précédentes suppressions subies depuis plusieurs années, seront dévastatrices pour l’école.

L’austérité, ça suffit ! Après avoir déposé l’alerte sociale dans tous les départements, le SNUipp-FSU lance un appel à 101 grèves et manifestations pour l’avenir de l’école, au moment des annonces locales de suppressions de poste, qui se dérouleront tout au long du premier trimestre. Formation des enseignants, pouvoir d’achat, réforme de l’évaluation des enseignants sont également au cœur du conflit. De nombreuses actions avec nos partenaires sont déjà engagées ou programmées dans les départements.

Le 31 janvier sera un temps fort national, passant par la grève partout où c’est possible. Des manifestations auront également lieu à Paris et en province.

En ce début d’année 2012, le SNUipp-FSU appelle à la mobilisation générale. Il demande la suspension des suppressions de postes et une politique ambitieuse pour l’école primaire.