Le BDFN se félicite du succès de la journée d’action interprofessionnelle du 5 février après celle de la fonction publique du 20 janvier : les salariés du privé et ceux du public ont montré de façon convergente le refus d’une politique gouvernementale de régressions que ce soit en matière de temps de travail, de salaires, de droits, de services publics ou d’école. Ce succès implique de nouvelle suites unitaires dès lors que le gouvernement reste sourd aux revendications.

La FSU est prête à toutes les concertations dans ce sens, que ce soit au niveau interprofessionnel qu’à celui des fonctions publiques.

En matière d’éducation et de recherche, le BDFN appelle l’ensemble des personnels à exprimer leur opposition aux suppressions de postes, leur refus du projet de loi d’orientation, celui de la LOPRI et des transferts de missions de personnels, leur exigence d’une politique ambitieuse pour la réussite des jeunes ainsi que celle d’une véritable négociation salariale, il confirme l’accord de la FSU pour la poursuite d’actions unitaires en février :

Il appelle à faire du 15 février, début du débat parlementaire, une journée d’action d’ampleur nationale associant sous des formes adaptées y compris les personnels ne travaillant pas à cette date.

Il appelle les sections départementales et les syndicats de la FSU à organiser pendant la période des vacances par zones géographiques, des initiatives pouvant aller jusqu’à la grève en associant les élèves et les parents.

Il confirme sa détermination à proposer à l’unitaire de l’éducation une action incluant une ou des manifestations à caractère national en mars.